Qu’il est beau, l’hymne à l’amour ! Le voici en 1 Corinthiens 13 :
« 4 L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
05 il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
06 il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
07 il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
08 L’amour ne passera jamais. »
La miséricorde, une aubaine
La miséricorde est une aubaine. Elle me permet de participer à la miséricorde de Dieu. Quelle bénédiction pour moi et pour tous.
Comme l’hymne à l’amour, la miséricorde est on ne peut plus actuelle.
Elle connaît l’attente et sait très bien que le moment venu, le coeur s’ouvrira.
Elle rend service. Vous savez, le petit service invisible que Dieu seul peut détecter … Le détail qui met en route, qui est comme un minuscule premier pas. Quelle bénédiction de pouvoir faire ce pas …
La miséricorde est joyeuse. Quand elle réussit quelque chose de bien, mais aussi quand quelqu’un d’autre réussit quelque chose de bien. C’est ça, elle se réjouit du bonheur de l’autre; chaque joie, chaque petit bonheur est comme une récompense pour la miséricorde. Une grande récompense ! Petite réussite, grande récompense ! On fait partie du même corps, et ce qui réjouit l’autre la réjouit. Un point c’est tout !
De plus, la miséricorde est humble. Elle est douce, de la douceur qui est la marque du fort. Elle n’a pas d’arrière pensée de rancune, ou de vengeance. Elle se réjouit que l’autre soit honoré, remercié. Elle sait bien qu’elle-même est chérie de Dieu en tout temps et en tout lieu.
Bien sûr, elle aime par-dessus tout faire plaisir. Le sourire qui s’allume et éclaire le regard de l’autre est sa plus belle récompense. Et même quand l’autre ne voit rien, ça reste une récompense. Et même quand l’autre montre un visage ombrageux, elle cherche à comprendre ce qui se passe pour aider au besoin.
L’estime de soi, l’estime des autres
Comme l’amour, la miséricorde excuse tout, pardonne tout. Elle fait confiance, même quand les apparences se font contraires. Elle estime l’autre, elle est pleine de respect pour chacun. Mais aussi elle sait se pardonner à elle-même. Garder l’estime de soi est important à ses yeux.
En s’ouvrant au pardon, la miséricorde ouvre un chemin de vie, d’avenir, de dynamisme. En s’ouvrant à la joie, elle permet à la joie déferlante de Dieu d’envahir les cœurs qui se livrent à elle. En s’ouvrant à la paix, elle entame un processus de réconciliation, de rapprochement, d’unité.
Bénédiction
Heureux celui, heureuse celle qui laisse la miséricorde agir en lui, en elle ! Heureux le cœur qui accueille ses frères, ses sœurs, avec des entrailles de miséricorde ! Il entre dans une spirale ascendante de bénédiction …
Écrire un commentaire