C’est aujourd’hui l’Evangile du Magnificat (Luc 1).
Exulte mon esprit
Sois béni, Seigneur, au travers les paroles de Marie :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur ».
ça n’est pas pour rien que les priants des vêpres prient le Magnificat chaque soir.
C’est pour que cette jubilation de Marie devienne notre propre jubilation.
Habités par ces paroles d’exaltation et d’exultation,
nous expérimentons peu à peu la profondeur de la bénédiction du Magnificat …
Il se penche
« Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse »
Marie, tu as laissé le Seigneur se pencher sur toi. Et le résultat, le voici : tous te proclament bienheureuse.
Partage-nous, Marie, ta simplicité : que nous te sentions, Seigneur, te pencher sur nous.
Vivre dans la proximité avec toi, car tu te penches vraiment, aujourd’hui, sur moi, sur nous.
Quelle bénédiction de te savoir penché sur nous tout le jour, nous protégeant comme la prunelle de tes yeux.
Quoique nous fassions, disions, tu te penches sur tes enfants. Nous en sommes bienheureux.
Il fait des merveilles
« Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom ! »
Montre-nous tout au long du jour les merveilles que tu fais pour nous.
Que nous passions nos jours dans la gratitude.
Car tu ne te lasses jamais de faire le bien.
Quoiqu’il nous arrive, tout tourne à notre avantage.
Oui, que soit béni ton nom, qu’il soit sanctifié par notre amour.
Merci pour ta bénédiction qui nous accompagne tout au long du jour.
Misère aspirée par sa grâce
« Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent »
Notre misère est comme happée par ta miséricorde, aspirée.
Elle disparaît pour laisser la place à ta grâce, ta miséricorde, ta bénédiction incessante.
Nous sommes recréés, remodelés, réenfantés par ta miséricorde.
Oh, que nous devenions ces adorateurs que la Bible appelle « craignant-Dieu »,
les miséricordiés de l’amour.
Amen !
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