Samedi Saint
Seigneur Jésus-Christ,
en ce jour de grand silence,
nous venons nous tenir devant Toi,
le cœur en veille, les mains ouvertes,
dans l’attente du matin de Pâques.
Tu es descendu dans la nuit.
Tu as traversé le silence de la mort,
non pas comme un vaincu, mais comme un Roi caché,
venu chercher ceux que le péché avait retenus prisonniers.
Nous T’adorons, Christ, Fils du Dieu vivant.
Toi qui visites les enfers pour y répandre la lumière.
Toi qui ne crains pas les ténèbres de l’humanité.
Toi qui t’es abaissé jusqu’à l’abîme pour nous relever.
Tu as tendu la main à Adam.
Tu as appelé Ève par son nom.
Et dans leur sillage, Tu invites toute l’humanité à sortir de l’ombre,
à renaître dans la lumière de la Résurrection.
Tu n’as laissé personne derrière Toi.
Tu es allé chercher les perdus, les oubliés, les brisés.
Dans l’obscurité, Tu as allumé le feu de l’espérance.
Seigneur, nous Te bénissons pour Ton amour plus fort que la mort.
Nous Te louons pour Ta descente dans nos enfers personnels,
pour Ta main qui vient relever les cœurs abattus.
Le grand silence
Tu Te tais aujourd’hui,
mais Ton silence est plein de promesses.
Ton repos dans le tombeau prépare la victoire de la vie.
Ton absence visible nous invite à la foi pure.
Seigneur Jésus,
Merci pour Ta croix qui ouvre les cieux.
Merci pour Ton sang qui purifie toutes choses.
Merci pour Ta présence dans l’invisible,
qui féconde le monde dans le secret.
Tu es là, au cœur même de notre attente.
Tu es là, caché dans l’ombre de ce jour.
Et déjà, l’aube approche…
Déjà, la pierre commence à frémir…
Déjà, la vie se lève, douce et puissante.
L’attente
Nous T’attendons, Seigneur,
comme la terre attend la pluie,
comme l’enfant attend la lumière,
comme l’Église veille dans la nuit.
Tu viens, ô Christ,
Tu viens, et rien ne pourra Te retenir.
Tu viens pour tout relever, tout embraser, tout renouveler.
Alors nous Te disons encore :
Béni sois-Tu, Seigneur Jésus,
gloire à Toi pour les siècles des siècles.
Amen.
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