Père de miséricorde
Seigneur Dieu,
Père de toute miséricorde,
nous te bénissons et nous te louons,
car en ton Fils élevé sur la Croix,
tu as planté au cœur du monde
l’Arbre de Vie.
Comme au désert tu fis dresser le serpent d’airain
pour que quiconque le regarde soit guéri,
ainsi ton Fils, élevé de terre,
attire à lui tous les hommes
et fait couler sur l’humanité le baume du salut.
Nous te rendons grâce, ô Dieu vivant,
pour ce mystère d’amour incompréhensible,
ce scandale devenu gloire,
cette condamnation devenue bénédiction.
Croix bienheureuse
Ô Croix du Christ,
trône du Roi humilié,
autel de l’Agneau sans tache,
nous t’adorons, nous t’exaltons,
nous nous prosternons devant toi,
car c’est par toi que la vie a jailli du tombeau.
Dans les Impropères, nous entendons la plainte de ton amour trahi :
« Mon peuple, que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je attristé ? Réponds-moi ! »
Et nous reconnaissons, dans notre dureté de cœur,
la blessure que nous infligeons encore à ton Fils.
Mais toi, ô Dieu fidèle,
tu ne te lasses pas de nous chercher,
de nous tendre les bras,
de nous pardonner.
L’Eglise en prière
Aujourd’hui encore, avec ton Église en prière,
nous intercédons pour le monde entier,
comme en ce Vendredi Saint,
où l’humanité tout entière est présentée à ta tendresse.
Souviens-toi de ceux qui souffrent,
de ceux qui cherchent,
de ceux qui espèrent en silence.
Souviens-toi des pécheurs que nous sommes,
et relève-nous par le bois de la Croix.
Oui, Seigneur,
nous te bénissons pour l’amour plus fort que la haine,
pour la lumière que les ténèbres n’ont pu étouffer,
pour la Croix, instrument de mort devenu source de vie.
Gloire à toi, ô Christ crucifié,
notre espérance, notre rédemption, notre paix.
À toi louange et gloire,
avec le Père et l’Esprit,
dans les siècles des siècles.
Amen.
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